Érablière Gingras

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Une histoire de famille

De génération en génération depuis plus de 90 ans

- Les premiers érables de la terre familiale ont été entaillés par Arthur Gingras dans les années 30. Par la suite, Hector Gingras, le fils de Arthur achète la ferme voisine en 1960 et exploite sa propre érablière. Par la suite Gilles Gingras, frère de Hector et fils de Arthur achète la ferme familiale et poursuit l'exploitation acéricole originale. Les cabanes à sucre des Gingras étais pour les besoins de la famille durant toute l'année mais rapidement le mot s'est passé. Déjà, la réputation du sirop et de la tire des Gingras étais reconnue partout dans la municipalité. Il étais pas rare de voir la petite cabane à sucre de Hector bien remplis de parents, amis et dignitaire de la paroisse. C'étais la place ou être durant le temps des sucres.

- En 1987, Roger Gingras, le fils de Hector prend la relevé et poursuit la tradition. Malheureusement en 1996, un feu ravage la cabane à sucre originale. À ce moment, une partie de l'ancienne étable est transformé pour poursuivre transformation des produits de l'érable.

- En 2017, Bob et Remi Gingras, les petits neveux de Hector, rachète la terre familial et amène la production de produit de l'érable dans l'ère moderne en construisant des nouveaux bâtiments et en faisant l'acquisition d'équipements modernes, tout en gardant l'esprit et le savoir faire familial pour une 4e génération de Gingras.

Depuis 2017, les frères Bob et Rémi Gingras ont pris la relève et poursuivent l'héritage familial.

L’histoire du sirop d’érable Québécois

Les origines

Une légende autochtone raconte qu’une tribu aurait découvert l’eau d’érable après avoir vu un écureuil plein d’énergie qui buvait l’eau d’un arbre. Quelle histoire ! Comme les Premières Nations se transmettaient leur savoir de façon orale, aucun écrit n’existe pour confirmer quand et comment on a vraiment découvert l’eau d’érable. Une chose est certaine : depuis la découverte de l’eau d’érable, des siècles se sont écoulés…

Nous avons des écrits qu'en 1676, grâce au chaudron de fer amené par les Européens, les Amérindiens ont été les premier à faire le procédé de faire bouillir de l'eau d'érable pour en faire du sirop.

Le premier Européen à gouter l'eau d'érable

En 1534, Jacques Cartier et son équipage sont les premiers Européens à goûter à l’eau d’érable. Il a non seulement découvert le Canada, Jacque Cartier a été le premier à avoir écrit sur l’érable à sucre et l’eau d’érable, dès 1557. C’est par hasard, lors d’un de ses voyages au Canada, que Jacques Cartier coupe un arbre d’où, à son étonnement, s’écoule une sève au goût sucré. Les Premières Nations lui apprennent alors que cet arbre magique s’appelle « couton ». Aujourd’hui, nous le connaissons sous un autre nom : « érable à sucre »

Le sirop d’érable est inventé

Longtemps, les nouveaux habitants du Canada consomment l’eau d’érable sous forme de sucre qui sert entre autres à faire des bonbons. Jusqu’en 1850, les techniques de production n’évoluent pas beaucoup : par exemple, on entaille les érables à coups de hache ! Peu à peu, l’invention du chalumeau ovale et la création de la cabane à sucre changent les habitudes. Les livres nous apprennent que les premiers repas à la cabane sont servis au Québec en 1861. Le sirop d’érable fait son apparition au 20e siècle, mais sa conservation pose problème. Il faudra attendre les années 1920 et 1930 pour que l’on découvre comment il se conserve facilement dans une conserve, dite « canne ». Une invention qui fera le bonheur des « dents sucrées »

SAVIEZ-VOUS QUE ?

- L'érable à sucre est présent en Amérique du nord depuis plus de 4500 ans.

- Chaque printemps, le temps des sucres durent + ou - 20 jours.

- Dans l'évaporateur de la cabane, on chauffe l'eau d'érable à 103.5 degré Celsius pour en faire du sirop.

- Il faut en moyenne 40 litres d'eau pour produire 1 litre de sirop d'érable.

- Le Québec assure 72% de la production mondial de sirop d'érable.

- 34 millions d'érable servent à la production Québécoise.

- L'érable à sucre et l'érable rouge sont 2 variétés d'arbre capable de transformer l'amidon en sucre.

- Les érablières du Québec captent le carbone produit par 290 000 automobilistes par année.

- Il faut du gel la nuit et du dégel le jour pour que les érables coulent.

Plus d'infos sur l'histoire du sirop d'érable

https://erableduquebec.ca/a-propos/histoire/